#je raconte ma vie ok
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J'ai quatre personnages. Sur les quatre, un seul est à jour. Nous sommes le 21, je dois me bouger le cul pour rp - sachant que je rp à la vitesse d'un escargot - mais j'ai une flemme monstre d'écrire la moindre réponse...
#je raconte ma vie ok#mais on peut apprécier ma capacité à me foutre dans la merde toute seule ou pas ?#forum rpg#vie de rôliste
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En Temps et en Étoiles - À la belle étoile
A fun little challenge I gave myself! Translating an In Stars and Time scene (Stargazing with Isabeau) in French! I don't know if something similar already exists..? But hey! It was a funny frenchifying exercise, so I hope you guys will enjoy =v= And to @insertdisc5 J'espère que j'aurai fait honneur à ton superbe jeu et à cette fantastique scène :3
Oh! And if it's enjoyable to anyone else, please send me other scenes you'd like to read in my French way!
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(Tu lèves les yeux vers les étoiles.)
(Tu n'en reconnais aucune.)
Siffrin: "Non, je n'en connais pas."
Isabeau: "Oh."
"... Tu dis que je n'ai pas mis les pieds dans le plat, mais…"
"Sif…"
Siffrin: (Change le sujet.) "Non, non, c'est bon, hahaha !"
"Raconte-moi quelque chose ?"
Isabeau: "Quelque chose ?"
Siffrin: "Quelque chose sur toi."
Isabeau: "Oh, ok! Hm…"
"..."
"Bon, ok, tu sais que je suis de Jouvente, pas vrai ?"
"J'y ai vécu toooooute ma vie !"
"C'est une chouette, grande ville. Avec plus qu'une seule Maison, aussi. Bieeeeen plus grande que Dormont."
"Assez grande pour ne pas connaître la vie entière de chaque personne que tu croises, haha."
"... Bref, tu vas peut-être trouver ça surprenant, j'sais pas…
"Mais quand j'avais l'âge de Bonnie, j'étais genre, le PLUS INTELLIGENT des surdoués du coin."
"Pas légèrement intelligent, ou quoi…
"Mais genre, le gamin le PLUS INTELLO que tu puisses imaginer."
(Oh.)
(Tu as du mal à imaginer Isabeau autrement que comme l'homme exubérant qu'il est.)
Isabeau: "Hah, vraiment imagine ça !"
"Grosses lunettes. Tresses super soignées. Connaissant toujours la réponse aux questions du professeur. Toujours de bonnes notes."
"Toujours trop timide et concentré sur les notes pour savoir comment se faire un ami dans la cour de récréation."
"Ca c'était moi !"
"Et, euh, je ne m'aimais pas vraiment."
"Parce que, et bien j'étais intelligent, mais… Je détestais vraiment être timide. Etre seul. Même pas capable de demander un crayon à un camarade, parce que j'étais trop paralysé par la peur."
"Et j'étais prêt à passer le reste de ma vie comme ça."
"Mais un jour, après des années à vivre comme ça, je me suis regardé, comment j'étais, la façon dont j'existais dans ce monde…"
"J'ai regardé à ce gamin dans le miroir, et je me suis dit…"
"Est-ce que c'est ça ?"
"Est-ce que c'est vraiment qui je veux être ?"
"Est-ce que je ne pourrais pas être quelqu'un d'autre ? Quelqu'un qui peut se faire des amis, quelqu'un que les autres pourraient aimer ? Quelqu'un'un que je pourrais aimer ?
"Quelqu'un que je n'aurais pas honte d'être ?"
"Ne pourrais-je pas juste… Changer ?"
"Et, c'est une des raisons pour lesquelles les gens vont dans les Maisons, tu sais ? Pour apprendre des choses, s'entraîner, pour faire du Façonnement Corporel sur soi…"
"Pour Changer !"
"Et tu peux y rester pendant un moment, et revenir Changé, et personne ne dirait quoi que ce soit. Ils accepteraient simplement la nouvelle personne que tu es devenu."
"Alors je suis allé à une des Maisons de Jouvente et je me suis jeté à l'eau ! Pour essayer d'être la personne la plus cool, forte et fiable qui soit !"
"Soulever des poids ! Entraîner ma voix à être plus grave, plus puissante ! Façonner mon propre corps pour qu'il soit plus cool, plus fort !"
"Me regarder dans le miroir tous les matins et hurler "Je suis le plus cool !!!" !"
"... Le Changement est destruction, tu sais ?"
"Pour initier le Changement, tu dois savoir que tu risques de blesser des gens. Te blesser toi-même, peut-être."
"Donc tu dois toujours être prudent, et te demander si la destruction que tu apportes en vaut le coût."
"J'ai décidé que c'était le cas."
"Alors la personne que j'étais avant…"
"Je l'ai faite disparaître."
"Tuée de mes propres mains."
"Fait en sorte qu'elle ne revienne plus jamais."
"Pour que je puisse vivre."
"..."
"Ah, ça sonne si terrible, quand je le dis comme ça !!!"
"L'enfant que j'étais avant est toujours là ! J'ai juste, euh, grandi autour de lui ? Pour le protéger ?"
"Construire une armure, jusqu'à ce qu'elle devienne réalité ?"
"Pour que je puisse devenir quelqu'un de fort, quelqu'un d'extraverti… Quelqu'un de réconfortant à côtoyer."
"Quelqu'un que j'aurais aimé connaître, avant."
"..."
"Bah. C'est pas si important."
"Je suis là, c'est ce que je veux dire ! Et je m'aime tellement plus qu'avant !"
"Mais même la personne que je suis maintenant est un projet en cours. Je veux toujours Changer."
"Je suis devenu un mec grand, fort, fiable et optimiste, parce que c'est ce que j'avais besoin d'être."
"Mais récemment, je me suis senti comme si j'avais besoin… De laisser tomber un peu la façade d'écervelé ? D'agir moins bêtement, ce genre de truc."
"C'est pas très agréable, quand les gens pensent que je suis stupide, juste parce que j'agis d'une certaine manière."
"Alors, je pourrais peut-être Changer encore bientôt ! Et devenir quelqu'un de légèrement nouveau !"
"Ca sonne cool, hein ?"
(Oh…)
(Tu l'ignorais.)
(Isabeau voulait changer, devenir quelqu'un d'autre, et il l'a fait.)
(Il a dû travailler pendant si longtemps, pour faire de son souhait une réalité…)
Isabeau : "Ha… Je pourrais changer pour être un mélange entre un sportif et un intello."
"Equilibrer les deux, tu vois ?"
Siffrin : (Ha.) "Alors tu vas te changer en intellortif ?"
Isabeau : "Plutôt en sportello ! Ca sonne mieux, non ? Meilleure sensation en bouche."
Siffrin : "Les deux sonnent mal, Isa."
Isabeau : "Nooooon, dis pas ça ! Hahaha !"
Siffrin : "Tu peux être un sportif intelligent."
Isabeau : "Un sportif intelligent… Plutôt avant-gardiste, pas vrai ?"
Isabeau : "E-en tout cas, une fois qu'on aura battu le Roi demain, et qu'on partira chacun de notre côté, je vais juste changer en quelqu'un d'autre !"
"Quelqu'un qui peut être à la fois fort ET intelligent !"
"Les deux à la fois ! Quel concept ! Est-ce que ça ne donne pas l'impression de quelqu'un de cool ?"
"Est-ce que cela ne ressemble pas à quelqu'un que tu n'aurais pas honte de connaître ?"
(Est-ce que c'est ce qu'il pense..?)
Siffrin : "Isa…"
Isabeau : "... Ouais, Sif ?"
Siffrin : "Je n'ai jamais eu honte de te connaître."
"Même pas un petit peu."
Isabeau : "..."
"Ha, tu vas me faire rougir, Sif..!"
"Et… Ben, tu sais que je pense pareil, pas vrai ? Tu es genre, peut-être la personne la plus cool que je connaisse… Tu le sais, non ?"
"Et j'aime vraiment passer du temps avec toi ! Quand on traîne ensemble, je découvre toujours de nouvelles choses, comme des trucs cools sur le théâtre, ou même juste quelque chose de nouveau sur toi,"
"Et j'aime le fait que tu aies toujours un jeu de mots prêt pour n'importe quelle situation,"
"Comment tu respires d'une manière particulière parfois, et j'aimerais pouvoir respirer avec toi pour que tu te sentes mieux,"
"Et j'aime comment ton visage change quand tu manges tes plats préférés,"
"Et je veux te connaître plus,"
"Parler plus avec toi,"
"Rire plus avec toi,"
"Et… Et je…"
"..."
(Tu ne peux pas détourner ton regard de lui.)
Isabeau : "Je…"
"..."
"W-wouah, est ce que c'est une étoile filante ?! Hé, regarde là-haut ! C'est pas génial ?"
(Tu détournes le regard, et tu lèves les yeux vers le ciel étoilé.)
(Il n'y a pas d'étoile filante.)
(Mais ça ne te dérange pas.)
#in stars and time#isat#writing#translation#isat spoilers#french in stars and time#en temps et en étoiles#khanart#isat siffrin#isat isabeau#isat isafrin#the fuck do I tag this
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Post très perso je sais pas si je vais le poster ou s'il va rester longtemps parce que je suis gênée de parler de ça mdr mais j'ai besoin de vider mon sac
j'avais un stérilet au cuivre pendant plusieurs années ça a été graduellement de plus en plus affreux au moment des règles pertes super abondantes douleurs insupportables etc mais je voulais pas l'enlever parce que je veux pas prendre d'hormones donc je serrais juste les dents une semaine et demie par mois mais à un moment j'ai commencé aussi à avoir mal en dehors des règles et surtout mal pendant les rapports je suis allée voir le médecin qui a dit que c'était parce qu'il y avait une mycose donc ok je soigne ça mais j'avais toujours mal je suis allée voir un autre médecin pour avoir un deuxième avis j'ai demandé si ça pouvait pas être de l'endométriose je me suis fait remballer ptdr j'ai fini par retourner voir mon médecin traitant qui a vu que mon stérilet était tombé et que c'était ça qui me provoquait les mycoses donc elle l'a enlevé carrément, elle m'en a prescrit un autre mais j'y suis jamais retournée parce que ça m'a un peu traumatisée et je voulais laisser mon corps trkl pendant un moment mais le fait est plusieurs mois plus tard que rien n'a changé, je suis toujours en pls pendant mes règles et je laisse plus mon mec me toucher parce qu'invariablement à chaque fois qu'on essaye je finis en larmes, pas seulement parce que j'ai mal mais parce que je suis déçue et triste et je culpabilise, impossible de mettre un tampon parce que ça me fait souffrir le martyr, et cerise sur le gâteau j'ai hyper envie d'être enceinte et d'avoir un bébé en ce moment et les gens m'en parlent systématiquement quand je parle du mariage c'est hyper dur de dire "haha on verra plus tard" alors que oui je rêve d'un bb mais je suis en combat constant avec mon corps et je suis fatiguée je pleure tout le temps l'autre jour ma collègue était hyper heureuse de me raconter que son fils va avoir un bébé j'ai tenu la conversation mais après je suis allée pleurer dans les toilettes comme une fragile j'ai pris rdv chez le médecin mais j'ai hyper peur d'y aller parce que j'ai peur d'avoir mal pendant l'examen et j'ai peur qu'elle me dise que j'ai rien et que c'est dans ma tête et que je passe le reste de ma vie comme ça ouin ouin ouin
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Soo today ça fait 5 jours que je n'ai pas bu d'alcool et ça fait genre une semaine que je n'ai pas pris de coke. Ça fait aussi 5 jours que je ne suis pas vraiment sortie de chez moi donc voilà je ne crie pas victoire trop tôt car la vraie victoire sera lorsque j'arriverais à sortir de chez moi sans aller me bourer la gueule ou la vraie victoire sera lorsque j'arriverais à resupprimer tous les numéros de tel de mes dealers et de mes mauvaises fréquentations, la vraie victoire sera lorsque j'arriverais à dire non et à ne pas me retrouver avec des gens qui consomment ni autour de tentations. Cela dit, 5 jours, c'est déjà une victoire en soi. Surtout depuis le nouvel an. C'est bien ma grande (je m'encourage comme je peux). *petite tape sur l'épaule*
Dooonc.. 5 jours sans alcool et une semaine sans blanche. Cool. Je sens que je suis bien partie, en fait?! Je sais pas l'expliquer mais je le sens. Je ne veux plus boire ni sniffer mon argent. Et honnêtement, c'est même pas une question d'argent car une fois que jsuis là dedans, je me débrouille même sans. Ce que j'essaye plutôt d'exprimer est que je n'ai plus envie d'écouter cette putain de même chanson en boucle.
Il y a 2 jours, j'ai terminé toute la mdma qu'il me restait. C'était une action extrêmement compulsive. Si je ne la terminais pas, j'allais y penser constamment et j'étais dans l'incapacité mentale de la jeter à la poubelle (ou plutôt aux toilettes car si je l'avais jeté à la poubelle, j'aurais été la reprendre...) alors, j'ai décidé de tout prendre d'un coup. Il devait me rester 2-3g.. Bien que j'aime bien la MD, bha, en fait, ça me faisait chier d'être high. Je me disais "bon ça s'arrête quand ce trip?" "putain mais génial la descente mnt T_T super", j'essayais de dessiner mais je devais me concentrer comme une dingue parce que j'étais defonceyyy de ouf (logique..), de plus, j'arrêtais pas de transpirer des pieds et des mains et je me disais "mais c'est ca que je cherche?? Allé c'est la loose quoi!" (Ce qui veut pas dire que les consommateurs sont des loosers einh mais plutôt que, moi, j'ai plus envie de ça....). En même temps avec la md, tu te sens bien et tu te sens amour et ça te fait du bien partout partout mais je pensais juste au fait que toutes les merdes que je prends bha c'est fake. C'est du toc. Ce ne sont pas de vrais états. Ce sont des états de consciences modifiés ok cool mais modifiés avec de la merde quoi. Même chose avec la coke. Quand je prends de la coke, sur le moment, je me sens biiien mais en fait, j'ai juste un comportement ultra bizarre et hérétique où je ne tiens pas en place, je fais de la merde, je dis de la merde, je me mets en danger, il n'y a rien de cool allôôôôôô!! et avec l alcool encore pire! Je sors 3-4 fois au nightshop sur la nuit, je raconte n'importe quoi au pauvre mec qui y travaille (mdr... encore heureux que j'ai un minimum d'auto dérision prq en fait c'est juste pathétique) vraiment, c'est pathétique. Je me dis ça avec beaucoup d'amour et de compassion et sans me dénigrer. Je ne dis pas que je suis pathétique nooon mais plutôt que mes problèmes d'assuétudes m'amènent à faire des choses et à me retrouver dans des situations pathétiques. Si je le pouvais là je me prendrais dans les bras. Je méritais tellement mieux et je mérite tellement mieux. Quelle chance de pouvoir m'offrir une nouvelle vie. De travailler à m'offrir une nouvelle vie ou plutôt d'ouvrir un nouveau chapitre.
Ça fait déjà plusieurs mois que je n'aime plus boire mais que je continue quand même à boire, sans vraiment le faire exprès (addiction hello) et là avec la came, je pense que c'est enfin la toute première fois que je me dis "ptn c'est de la merde en fait. Je suis plus forte que ça". Jme suis déjà dit plein d'autres trucs en mode "ça fait chier d'être une addict" etc mais cette fois-ci, je sens que c'est différent?? Je me sens différente. J'ai plus envie de rien avoir avec ça. Je suis prête à passer à autre chose. Je sens que j'aurai toujours besoin de me mettre dans des états de consciences modifiés mais je pourrais peut-être le faire avec des choses autres que drugs, alcohol and getting fucked up in a never ending sad loop. J'apprends d'autres techniques comme l'hypnose ou des techniques de respirations qui activent le nerf vagal. C'est incroyable pourtant ça fonctionne.
Je pense à tout ce qu'il s'est passé ces dernières semaines, même ces dernières années, à toutes ces situations, à mes conneries, aux personnes qui ont profité de moi, à mes comportements bizarres... Ouais yo.... I'm done with that shit. Je ne pense pas au passé pour me torturer mais plutôt avec une vue d'ensemble, en prenant de la hauteur et en me disant "I deserve better. No one is gonna save me, love. I've got this. I can do it. Just... do it and don't look back. Just move on. Fly fly fly beautiful bird"
#Piu piu#addiction#cestpasjoli#exposure therapy#introspection#alcoholism#mental illness#Freeing myself
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📌[FEUILLETON] Suivez moi tout cet été sur les réseaux sociaux 🌻 avec la série « La Pédale Joyeuse ». Je vais en effet vous raconter autrement le vélo🚲 . RDV ici tous les jours à 15 heures.
ÉTAPE 1 💛 Le Tour de France 🇫🇷 À tout seigneur, tout honneur avec Bernard Hinault qui a signé la préface de mon ouvrage paru aux Éditions Glénat Livres. 👉 https://urlr.me/c5VZY
🔎 UN ENTRETIEN Foi de Blaireau - Légende du cyclisme français avec plus de 200 victoires à son actif, dont cinq Tours de France pendant sa carrière qui s’est étirée de 1975 à 1986, Bernard Hinault continue de pédaler pour garder la forme mais surtout pour éprouver du plaisir. Parlez-lui vélo et le « Blaireau » (comme on le surnomme toujours) ne gardera pas longtemps sa langue dans sa poche.
- Tour de France ou Giro ? Pour un Français, la Tour, c’est le plus grand événement qu’il puisse y avoir, et c’est un bonheur d’y participer.
- Maillot de champion du Monde ou de champion de France ? Les deux ! C’est le titre d’une année, et on est super content de l’avoir sur le dos.
- Maillot à pois ou maillot jaune ? (Rires) À choisir, j’aime mieux le jaune forcément ! Le jaune, c’est l’histoire du Tour. La couleur des pages du journal organisateur. Il fallait distinguer celui qui avait le meilleur temps dans le Tour de France, et on a choisi cette couleur, point !
- Lemond ou Fignon ? Je n’ai eu de problème ni avec l’un, ni avec l’autre. J’ai apprécié ces deux coureurs cyclistes.
- La personne avec qui vous détestez rouler ? Personne !
- Votre meilleur souvenir à vélo ? Il n’y en a pas, ou plutôt il y en a trop ! Celui qui a gagné une seule course, c’est forcément son meilleur souvenir. Moi j’en ai gagné plus de 200. Et ça a été 200 fois du bonheur !
- Votre pire souvenir ? C’est lorsque l’on doit abandonner. Peut-être le Tour de France 1980, ou quand j’ai dû abandonner à Pau. J’avais la condition pour gagner le Tour mais avec ma blessure au niveau du genou, tout s’est arrêté…
- Maillot Mondrian La Vie Claire ou maillot jaune et noir Renault-Gitane ? Ce sont deux époques différentes avec des maillots qui ont marqué ! Le design, les couleurs et leur beauté les rendaient visibles sur le bord de la route. Ces maillots ont marqué !
- Vélo cadre acier, alu ou carbone ? Il n’y a pas débat : vélo carbone ! Vous savez, j’ai commencé à courir avec des cadres en carbone dès la saison 1985-86.
- Pédales automatiques ou cale-pieds à courroie ? Pédales automatiques, tout simplement parce que j’ai rencontré un personnage qui s’appelle Bernard Tapie. Il m’a dit : « je te signe le contrat pour toi et toute ton équipe si tu me conçois une pédale automatique ». J’ai dit : « Ok ! On va le faire ». Et on l’a fait ! La pédale automatique a offert performance et sécurité. C’est ce qui se fait de mieux.
- Votre col mythique ? Il n’y en a pas. Tous les cols sont beaux ! Quand vous êtes en forme, vous dominez les autres, et tout vous parait (...)
Propos recueilli par Stéphane Dugast.
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29 mai
c'était nul à narbonne j'ai passé une heure sur mon téléphone à rattraper les nouvelles de la palestine avec un goût désagréable dans la bouche mais je pouvais plus m'arrêter et plus je lisais plus je me sentais mal, et puis j'ai passé l'après-midi à faire la gueule parce que je rentrais dans aucun des 300 pantalons que j'ai essayés, je sais pas ce qui m'a pris de vouloir faire du shopping, ça a fait remonter des souvenirs de l'adolescence boudinée dans des jeans taille basse trop petits en larmes devant le miroir de la cabine d'essayage parce que maman me disait d'aller à la piscine pour perdre du poids, elle me l'a encore dit d'ailleurs, mais la kiné qui me fait le drainage lymphatique m'a dit elle m'a DIT que j'étais gorgée d'eau et que c'était les hormones qui décidaient de tout. j'ai peur que mes cuisses finissent par exploser, à force de se gorger.
la vendeuse du magasin où j'ai essayé quatre jeans voulait pas me croire quand je lui ai dit que je faisais du 42, parce que je portais une robe au genou et qu'elle voyait pas mes cuisses ni mes hanches ni mon ventre. porter des robes règlerait tous mes problèmes mais aujourd'hui j'ai de nouveau constaté que je me sentais plus à l'aise en pantalon. en plus c'était une robe à bretelles et je la portais avec des sandales légèrement compensées, j'arrivais pas à me tenir, c'était trop de féminité d'un coup, je savais pas comment marcher, mon corps pesait une tonne, mes cuisses étaient impossiblement lourdes à porter, j'étais à deux doigts de boiter. alors que hier j'ai marché pendant deux heures au soleil en short de sport et en tongs et tout allait bien. peut être que je devrais juste mettre mon short fila tous les jours de ma vie et laisser tomber l'idée de trouver un pantalon. j'avais envie de dire aux vendeuses non mais c'est pas moi, c'est pas ma faute, j'ai un dérèglement hormonal, c'est de l'eau! comme si les autres gens gros c'était de leur faute. je suis grosse par erreur, tout comme je suis timide par erreur, c'est pas moi tout ça ok? j'ai l'impression d'être le vrai maugrey fol oeil prisonnier tout au fond du coffre fort dans le bureau du faux maugrey fol oeil à la fin de harry potter 4. je suis à la fois le vrai et le faux maugrey fol oeil. je suis ma propre gêolière.
dans la voiture je pensais de nouveau à la sorcière dans kirikou qui est méchante parce qu'elle a une énorme épine plantée dans la colonne vertébrale qui lui fait mal. j'y pense souvent. c'est tellement limpide comme métaphore. je la sens jusqu'au fond de mes os. ou devrais-je dire de mes EAUX. dans un des textes que j'ai écrit ce weekend j'ai écrit je secoue mes eaux, bonjour la fuite, mais à l'oral on sait pas si je dis mes eaux ou mes os. j'ai écrit en anglais ce matin sur la terrasse au soleil tout en écoutant la voisine discuter avec une autre voisine et en incorporant des mots de leur conversation traduits en anglais dans mon texte, ça faisait des années que j'avais plus fait de session d'écriture automatique, c'était bien!
30 mai
hier soir j'ai lu le chapitre sur joseph cornell dans le livre d'olivia laing sur l'art, elle y raconte sa vie d'ermite solitaire qui a vécu toute sa vie avec sa mère et qui était catégorisé outsider artist parce qu'il avait pas d'éducation artistique (il avait commencé des études de je sais plus quoi mais il a abandonné parce qu'il avait pas d'amis et qu'il se sentait trop seul) et parce qu'il vivait en ermite avec sa mère. il allait jamais nulle part alors qu'il avait une passion pour la france ou alors paris je sais plus, alors il voyageait à travers son art comme emily dickinson. il avait des amis mais pas de relation amoureuse donc il était touch starved comme moi mais c'était aussi un gros pervers qui fantasmait sur des adolescentes. il a quand même eu une relation avec yayoi kusama alors qu'elle avait la moitié de son âge mais je crois que ça a pas duré longtemps. son père est mort d'une leucémie quand il était enfant et sa vie est drastiquement passée de joyeuse et pleine d'aventures à morne et monotone. quand je vois tout ce qu'on a en commun (sauf que moi c'était pas vraiment drastique et aussi je suis pas une perverse je me contente d'être une psychopathe) j'ai très peur pour mon destin. que ça change jamais je veux dire.
ce matin j'ai de nouveau fait une grande promenade de deux heures en passant deux fois par le chantier naval pour admirer mon héros en combinaison de travail bleue qui pilote le truc qui transporte les bateaux de l'eau à la route, c'est toujours le même, il est un peu vieux et il a beaucoup d'énergie et de dextérité pour faire les créneaux debout au volant de son gigantesque soulève-bateau en métal. à chaque fois que je passe je m'assois dans un coin et je l'observe, émerveillée, admirative. et puis ce matin en repassant un des hommes attroupés autour du bateau s'est retourné pour me regarder, sans doute en train de se dire encore elle est là celle-là? et j'avais envie qu'un marin tombe amoureux de moi et m'emmène sur son bateau, ou mieux, une marine. une louve de mer avec des cheveux poivre et sel. jodie foster dans nyad. p. e. a des amis qui ont un bateau et ça fait deux fois que je vois des vidéos où ils carènent le bateau avant de partir en traversée et on voit p. à moitié endormie dans sa couchette et je crois qu'on voit le type que j'avais vu dans ses bras à la soirée au pantin avec son gros pull irlandais, pourquoi cette fille vit tous mes rêves à ma place? dire que j'ai failli mourir de chagrin parce que j'ai cru pendant deux secondes qu'elle sortait avec r., mais non, elle a trouvé bien mieux, un MARIN.
1er juin
avant de me lever ce matin j'avais une énième conversation imaginaire avec r. dans ma tête, c'était celle où je raconte mon historique amoureux, quand je suis devenue lesbienne, ou bi puis lesbienne puis bi etc, pourquoi j'ai jamais eu de relation amoureuse, enfin pourquoi j'en sais rien mais je lui raconte toutes mes petites histoires, je sais pas pourquoi j'adore avoir la conversation imaginaire de mon historique amoureux avec des gens dans ma tête, ça doit me délivrer du poids du mensonge ou un truc comme ça, pas du mensonge mais du non-dit, du tabou, du silence triste. même si ça reste un monologue à l'intérieur de ma tête. le fait de tout mettre à plat, de tout énumérer, de dire les choses comme elles sont, comme elles se sont passées, ça m'aide à le normaliser. à normaliser ma non-vie amoureuse. à la rendre plus humaine et rationnelle, par opposition à monstrueuse et insurmontable. et donc j'en étais là à raconter l'histoire de l'homme russe marié qui m'a embrassée le dernier jour de mon séjour à la clinique psychosomatique en allemagne et puis celle de ludvig le suédois rencontré à reykjavik lors de son concert d'acid techno gospel et que je suis allée voir chez lui au quasi cercle polaire et je me disais que j'aimais bien ma vie quand même, bien qu'elle soit un peu nulle, parce que c'est la mienne.
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Un soir, en sortant du cinéma (je sais pas si c'était juste ce cinéma ou si c'était comme ça en ex-RDA, de façon générale), j'ai discuté du film avec d'autres gens qui étaient là. Je ne sais plus qui a abordé qui, mais on considérait qu'aller voir le même film faisait de nous des gens qui avions de quoi échanger ensemble. Et c'était sans doute vrai.
Oui, parce qu'il y a eu une période, pendant mes études et même un peu après, où je pouvais aller regarder un film en Allemand. Je comprenais, et tout. Aujourd'hui, même sous-titré, je peux plus.
Et sur les marches du cinéma, un couple m'a invité à prendre un verre. La femme était cool. Le gars distant mais ça allait. Par contre, leur coloc était délire, limite flippant. Il avait pris de la drogue, je crois. Mais tout le monde se comportait normalement, comme si il était comme ça tout le temps. Comme si le bizarre était normal. Comme si c'était un enfant, en fait.
Il disait qu'il fallait pas faire attention aux murs car ils ont une quinzaine d'années maintenant, et ils commencent à avoir du duvet, c'est naturel. Pour nous rassurer, il disait qu'il allait les raser le lendemain matin. Et tout le monde était là genre ok, c'est une info banale. Ni à entrer dans son délire, ni à s'en inquiéter. Normal.
On a mangé des penne sauce tomate, ce soir là. Et la cuisson était nickel. J'ai rapé des zestes de citron. Je pensais que c'était juste pour me faire me sentir utile, par politesse. Mais après, j'ai capté que c'était vraiment meilleur avec ça.
Je me souviens avoir regardé l'appartement, les visages des gens, le plat sur la table, le renfoncement pour les fenêtres (particulièrement large, car les murs sont épais en ex-RDA) et je me suis dit "je suis là, je fais partie de ce tableau". Je sortais juste pour voir la séance de 16h50 et je suis là.
Et on s'est vraiment écouté.es, ce soir-là, je crois. J'ai eu cette impression. Je suis reparti avec le sentiment de m'être enrichi d'autres vies, et d'avoir donné un peu de la mienne. J'aime bien cette sensation, surtout quand je marche dans la ville la nuit avec. Surtout quand il fait froid. Surtout quand je suis seul. Surtout quand je fume (je fumais à l'époque, et seulement seul). Je mettais pas de mots comme ça, mais avec le recul, j'ai l'impression que ça circulait : je donne, je reçois, genre veines, artères, je traverse la route et hop je monte dans le S-Bahn.
Et maintenant, à Paris, quand le film est fini, on pousse une porte coupe feu dans une petite rue cachée. C'est sinistre, on dirait qu'on sort honteusement d'un sex-shop. On émerge juste du film et direct hop on est passant.e, c'est nul.
Ça fait 26 ans que j'habite ici, maintenant, alors ça manque d'exotisme. J'ai mes habitudes. J'ai mes ami.es, mes collègues, mes connaissances, mes cinémas. Je rencontre rarement de nouvelles personnes, alors quand je suis dans un appartement, je me dis pas que c'est fou. Non, je l'avais prévu, je l'ai noté dans mon agenda "Pascaline jeudi 19h", j'ai pris la ligne 6, j'ai fait le digicode, c'est pas une surprise de la vie, on pourrait pas dire ça, non.
Depuis que j'ai ma maladie, je sens que mes ami.es prennent une distance. J'en parle, et les gens écoutent pour dire qu'iels écoutent. C'est une écoute-performance : "je dois être un.e bon.ne pote, donc j'écoute". Mais je leur en veux pas, je fais pareil quand ça parle tarot, horoscope et lithothérapie (sociologie, mycologie, mythologie et théologie aussi, d'ailleurs - c'est à se demander ce qui m'intéresse dans les librairies, actuellement).
Je sens qu'il y a ce silence de qualité. Pour laisser la place à mes ressentis. Mais il y a aussi cette mise à distance. Ce "il me raconte son problème, et ça n'est pas moi". Le niveau juste en-dessous, ce serait pour moi de raconter ma vie dans le métro à des gens qui voudraient seulement scroller tranquillement et pas se sentir trop coupables.
C'est pas que c'était mieux avant, non. Y a eu des moments malheureux aussi à Leipzig. Mais disons que j'ai raté un truc pour que ce soit mieux maintenant.
Ce qui me manque est relié à l'absence de vie quotidienne. C'était parce qu'il n'y avait pas de trame que je vivais des trucs cools. Je faisais rarement des courses pour la semaine, là-bas. Je devrais essayer de vivre à Paris comme si je n'y vivais pas.
Une vie de vagabondage, ce qui me permettrait aussi d'avoir cette expérience : raconter ma vie dans le métro. Peut-être qu'une foule d'oreilles peu attentives remplacerait efficacement une paire d'oreilles attentives.
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NSBC • Chapitre 5
Étrangement, alors que je devais partir au travail juste après, je n’y pensais que très peu. Il n’y avait qu’Edward dans ma tête. Mais j’allais très vite être ramenée à la réalité…
« BERRY ! »
Oups. Victoria me fait signe de venir dans son bureau. Elle n’a pas l’air très content…
« Ok, je n’ai qu’une chose à dire. Vous lui faites du mal, je vous fais vivre un enfer, et vous pouvez dire adieu à tout espoir de promotion. C’est clair ? »

Aïe. Ça pique, comme menace. Mais venant de la personne qui lui a donné mon adresse, c’est gonflé, quand même… Nous nous sommes assises, elle à son bureau et moi à côté.

« Pourquoi lui avez-vous donné mes coordonnés, alors, si vous ne vouliez pas que je le fréquente ?
– Premièrement, je n’ai jamais dis que je ne voulais pas que vous le fréquentiez. Juste que si vous lui faites du mal, ça va mal se passer pour vous. Deuxièmement, il vous a trouvé tout seul, comme un grand, parce que justement, je ne voulais lui divulguer aucune information sur vous.
— C’est… C’est gentil… »

« Donc, j’espère que j’ai été claire…
— Oui, mais… Vous savez… Il n’y a rien de sérieux, pour l’instant… On s’amuse, c’est tout… »
Cette phrase n’a pas eu l’air de lui plaire.
« Écoutez, Edward s’attache très vite, même s’il le niera si vous lui demandez. C’est moi qui ait du recoller les morceaux à chaque fois qu’il s’est vu passer sa vie avec une fille qui finissait toujours par le larguer. »
Elle se lève et passe devant moi.
« Si vous lui faites miroiter des choses qui n’arriveront jamais, je m’occuperai de vous à votre tour. »

A mon tour ? … Mais qu’est-ce qu’elle a fait aux ex-petites-amis d’Edward, exactement… ?! Un frisson me parcourt l’échine. Que ce soit du bluff ou pas, cette fille est réellement effrayante…
•
J’ai passé une sale journée au travail… Dès que j’étais dans la même pièce que Victoria, j’étais tendue. Et elle n’était pas beaucoup mieux, j’avais l’impression qu’elle essayait de me tuer juste avec ses yeux…

Heureusement, j’ai pu travailler avec Pirus, et ça, c’était cool.

Mais à la fin de la journée, une conclusion s’est imposée à moi… Il fallait que je parle à Edward.
•
Quand je suis rentrée, j’ai mangé un morceau et j’ai immédiatement tapé son numéro.
« Allô, Edward ? Oui, il faudrait qu’on parle de quelque chose, si tu pouvais venir…
— […]
— D’accord, je t’attends. »

Il n’a pas mis longtemps à arriver. En fait, il habite peut-être pas loin, c’est pour ça qu’il m’a trouvée facilement…
Mais il faisait une tête d’enterrement.
« Bah alors, qu’est-ce qui t’arrives ?
— T’es fâchée, non… ? »

« Fâchée de quoi ?
— Victoria a piqué une crise quand je suis rentrée ce matin, je savais qu’elle allait t’en faire voir de toutes les couleurs aujourd’hui, même si je lui ai dis de rien faire…
— Ah… »
Bon, au moins il connaît sa sœur, c’est le moins qu’on puisse dire… Je décide de lui raconter ce qu’elle m’a dit.
« C’est pas vrai, elle a pas dis ça ?
— Si… »

Je l’ai invité à entrer pour qu’on puisse discuter plus tranquillement.
« J’en ai marre, on a 25 ans, bon sang, et elle me traite encore comme l’adolescent facilement corruptible que j’étais en effet…
— C’est normal, c’est une grande sœur.
— Jumelle.
— Oui, enfin, pour elle, c’est tout comme, d’après ce que j’ai compris. »

Il soupire. Quelque chose me turlupine encore, cela dit…
« Mais, Edward… Elle a laissé sous-entendre qu’elle l’avait fait payer à tes anciennes petites-amies… C’est vrai ?
— Hahaha, elle t’a dis ça ? Bon, ce qui s’est passé, c’est que j’ai traîné avec des gens, dont des filles, pas très fréquentables à un moment donné. Et Vic, elle, était membre du club de boxe, et elle était plutôt douée. Alors il se trouve que quelques-unes des filles avec qui je suis sorti ont eu le nez cassé, mais elle avait vraiment des problèmes de la gestion de la colère à l’époque. On venait de perdre nos parents, tout ça… Jamais elle ne ferait ça aujourd’hui, elle a juste voulu te faire peur. »

Ça explique pas mal de choses, dont son caractère de cochon…
« D’accord…
— Elle a beaucoup de prestance, et elle en joue énormément. Ne te laisse pas berner, c’est un conseil que je te donne. Si tu lui tiens tête, paradoxalement, elle t’appréciera davantage, je crois. »
Elle est compliquée, cette fille…

« Et toi, tu fréquentes toujours des gens louches ?
— Eh ! Pas du tout ! Ouais, je sais, à cause du décès soudain de nos parents, on a un peu fait des bêtises… Elle se battait, moi je m’accrochais aux gens qui me donnaient de l’affection en dehors du cadre familial, même si elle était factice… Mais on a grandi, on a mûri, on a fait des études, maintenant tout va bien, je t’assure ! Mon intérêt pour toi est parfaitement sain ! »
Je ne peux m’empêcher de rire. Me voilà rassurée. Je décide de me blottir contre lui, et de profiter de cette soirée pour continuer sur notre lancée et nous découvrir un peu plus.

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J’ai proposer une suite à notre histoire comme on jete une bouteille à la mer. Sans trop de conviction,sans vrmt le vouloir, presque juste pour voir ce que ça peut donner . D’habitude la bouteille est toujours arriver à bon port et réceptionné par le destinataire. Contre tt attente , surprise que cette fois ci, il n y ai aucune réception. Enfin surprise … c un euphémisme … mais la surprise a ft partie des dizaine de ressentis . Pas de receptions, voir même du rejet total. Presque « oh putain nn jms de la vie , stop j’ai assez donné ds ce merdier » . J’ai tjr dit que le jour où tu prendra la décision de ne plus continuer et ben on ne continuera plus et que ce jour là sonnerai la fin de notre histoire pour tjrs. J’ai tjr eu de l’espoir pour l’avenir , notre avenir. Pour la première fois je n’ai aucun espoir et je me dis que tt les histoire qu’on se raconter n’était en ft que des histoire. Je peux pas m’empêcher de me demander ce qui a changer , pk est ce différent pour toi cette fois ci ? Est ce que finalement tt cette situation n’a pa eu raison de ton amour pour moi ? Qu’est ce qui a ft que cette fois ci tu soit d’accord avec moi et que tu décide avec moi de mettre un terme à tt ça bien plus fermement que moi même? Bien plus fermement que je n’ai jms pu être . Pk cette foi ci « les miette » comme tu di ne te suffise plus ? Miette … je pense que ta pa conscience de l’impact qu’ont les mots , miettes … tu parles de quoi en disant ça ? En utilisant ce terme ? Mon tps , mon cœur, mon amour pour toi , mon corps, mon âme, mes idée ,mes sentiment, mes pensé les plus profonde ,ma personne tt entière ? Tt ça ne représente que des miette pour toi ? Le ft de te donner le max que je puisse te donner , n’équivaut qu’à des miette ? Certes ,du tps j’en ai pas bcp a t’offrir mais je t’ai offert ce que javai , ce que je pouvais . Et tt le reste alors , Ct pas assez ? Ca comptait pas ? Je me suis donné à toi comme je ne l’ai peut être jms ft. Sans filet. Soit , je connais ta maladresse légendaire donc je me di que c pas ce que tu a voulu dire . Que juste tu avai un goût de pas assez de manière générale donc ça ta parru n être que « des miettes » comparer à ce qu’on aurai voulu vivre ,comparer à ce qu’on aurai dû vivre …. Soit . Tu es mieux sans moi . Ok j’ai compris tu es mieux sans ce qui gravite autour de moi … mais ça ft partie de moi . Le ft est, que tu es mieux sans moi. ce sont tes mot, que tu as un peu plus nuancer samedi soir mais ce sont tes mots. Tu es mieux sans moi . Ce sont tes mots. Tu te sent mieux sans moi. Et ça ft tlmt mal de se dire ça . C insupportable . Imagine l’inverse. Peu importe à quel point notre relation était dur à vivre par moment , jms de la vie je me suis di que jetai mieux sans toi pcq c pas le cas. C différent. mais c pas mieux . C différent , des angoisse différente, douleur différente, un manque différent , une tristesse différente etc etc . En ft je dirai même que c pire depuis que t plus la . Pcq finalement je ressent tt les truc pas cool sans les truc cool . La seule chose qui me soulage et non des moindre , c de ne plus mentir , ne plus culpabiliser et ne plus être parano ,sur le qui-vive . C vrai que ct insupportable mais malgré tt ça , je me sent mieux avec toi. Enfin voila , on est pas tt pareil , on réagit pas tt pareil. Et y pas de mauvaise réponse ni de mauvais réaction . Chacun ft ce qu’il peu avec ce qu’il a . Je serait tjrs là zizine que tu a connu mais avec bcp plus de facette cacher et c normal pcq notre relation est différente . Cela ne veut pas dire que je t’aime plus ni même que je ne serais plus ton amie. J’espère quand même que lorsque tu pense à nous , ça te réchauffe le cœur , que ça soit les bons souvenirs qui te reviennent en premier .
Je t’aime bibi et ce pour tjrs . Merci pour tt ce que tu m’a apporter , merci pour ces rire , c moment partager , c confidence , pour ta générosité , ta patience, ton amour , ton corps , ta confiance, ton indulgence, ton soutien , ton écoute , ton attention , pour tt ce que tu m’a donné ds tt les sens du terme, tt ce que tu m’a apporter , appris. Appris sur toi , sur la vie mais surtt sur moi aussi . Merci de m’avoir permis d’entrevoir ton âme , ton esprit. Merci de t’être ouverte à moi et de m’avoir tant offert. Merci de m’avoir donner confiance , de m’avoir rendu plus forte , de m’avoir tjrs épauler, d’avoir été mon roch, de m’avoir défendu et détendu aussi …. C’est étrange à quel point je me sentais invincible et fragile à la fois à tes côté. C’est peu être ça aussi l’amour . Je n’oublierai jms tt ce qu’on a vécu. Jms . Je me suis souvent inquiéter pour toi , mais bizarrement je ressent une certaine sérénités lorsque je pense à ton avenir, j’ai la sensation que ça va aller de mieux en mieux pour toi . Je te sent assez solide et mature que pour prendre tes décisions, de faire tes choix et ça me rassure. Lune de mes plus grande crainte était que tu puisse t’écraser pour qq un ou qq chose . Cette crainte n’est plus . J’ai confiance en toi et je suis sûr que tu ferra ce qui y a de mieux pour toi pcq tu en es largement capable. Tu es forte tt en étant d’une douceur infinie. Tu es une fille , une jeune femme pleine de qualité. Avec qq défaut qui pour moi n’en était pas vraiment pcq j’adorai « tes parfaite imperfections » pour ne pas citer les parole de cette magnifique chanson qui me font penser à toi . Oui je sai ,c cul cul au possible ,voir même cliché mais j’en peu rien . Je suis aussi ça avec toi . Tu es une personne profonde , un cadeau pour l’humanité. D’une gentillesse et bienveillance sans limite. J’en ai srmt abusé par moment et je m’en excuse. N’importe qui croisant ton chemin est beni des dieux , c’est une chance absolu de t’avoir ds sa vie et plus encore de te connaître. C un privilège dont j’ai tjrs eu conscience pcq j’ai tjrs su à quel point tu es extraordinaire à tt point de vu.
« Hier est derrière, demain est un mystère mais ajd est un cadeau , c’est pourquoi on l’appel le présent »
Jolie dicton qui j’espère te restera en tête . Profite de ta vie , pense à toi , ft toi plaisir . Te prend pa la tête. Je peux pas m’empêcher d’imaginer ce qu’aurait été ma vie avec toi et peu importe le scénario , c tjrs des scénar exceptionnel. Sans nuage à l’horizon , que du bonheur à l’état pur . Je divague pour pas changer .
Je t’aime mon amour , et ce pour tjrs.
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un dimanche matin sur Tumblr
Il fait gris et j'aurais pas pu être plus heureuse !
Bonjour, toi.
Alors je viens ici que très rarement mais j'avais vraiment envie de poster quelques nouvelles.
Déjà, je vais super méga bien. Cette nouvelle vie me va bien, hier pour la première fois j'ai fait du shopping avec Julie et c'était juste trop bien de m'offrir autant.
Ensuite, j'ai repris le sport à haute intensité. La marche ne me suffit plus et c'est ok. J'ai aussi vécu une première secousse : j'ai bougé mon corps si fort que le trauma est remonté à la surface. Pas trop de courbatures mais un coeur endolori. Au moins, c'est fait.
Puis au final, je me sens bien. Assez bien pour me dire que c'est moi, l'homme de ma vie. Alors cette formulation est étrange -- j'ai aucune dysphorie de genre -- mais pourtant je la considère très sérieusement. Je l'interprète dans le sens où je n'attends personne pour devenir ce dont j'ai besoin, et vu que j'ai toujours pensé avoir besoin d'un homme... Je décide l'incarner.
Archaïquement, un homme est un "provider" : celui qui apporte, celui qui donne. Mais j'ai pas oublié que chaque individu, peu importe son sexe, possède une part masculine et une autre féminine.
Le fait de m'apporter, matériellement je veux dire, autant de choses, c'est un peu ma façon à moi de me prouver que je suis capable de me donner le monde entier + la lune et toutes les merveilles de ce monde.
Bon en l'occurence je me suis apporté des chaussures et des sacs à main -- dont j'ai besoin :).
Sur une autre note...
On en est au chapitre onze d'Ejusdem.
J'ai récemment compris le nom de ce T1 -- que j'avais preshot il y a des mois -- mais que je peux à peine saisir maintenant .
L'écriture, c'est en moyenne 1h par jour. Parfois pas, parfois plus, ça dépend de beaucoup. Par exemple, en rajoutant du sport, j'suis parfois plus fatiguée et je baille en ouvrant à peine le fichier.
Mais bon, je trouve un équilibre. C'est ça ma quête, après tout !
Franchement, tout avance doucement. Ce que j'ai dit à ma belle-soeur c'est "j'ai pas grand chose à raconter, dans ma vie tout va bien" et parfois faut juste reconnaitre que l'eau est calme, que le courant est stable et que franchement, après des années de brouillard et d'orages ça fait du bien.
J'ai récemment appris à apprécier mes dimanches parce que... bah je les vivais super mal. Honnêtement, y'avait ce même sentiment que pendant toute ma scolarité et c'était vraiment trop rude, j'arrivais pas à me sentir bien même pendant ma balade.
Alors, pendant que le vent balayait doucement mes cheveux et que le ciel se couvrait de gris, je me suis dit :
"Pourquoi je déteste ça ? Je peux pas me permettre de détester un jour entier juste parce que le lundi vient après. Déjà c'est pas juste et peut-être que cette semaine sera la meilleure semaine de toute ma vie. Peut-être que je vais écrire une histoire merveilleuse, avoir un fou rire à me briser les abdos, peut-être que je vais comprendre quelque chose et vivre différemment.
C'est pas possible de condamner UN JOUR ENTIER dans ma semaine juste parce que le lundi matin je me rends au travail... Un travail que j'aime bien. Qui n'est pas dérangeant et qui me permet de m'offrir plein de trucs -- notamment la sérénité d'esprit (qui n'a pas de prix)."
Puis j'ai pleuré et la boule dans ma gorge s'est.... évaporée.
Hop, plus rien, plus d'angoisse et depuis 2 semaines, j'aime mon dimanche et je le berce avec beaucoup d'amour. Je navigue dedans, j'écris, je fais une grande marche, je profite du ménage que j'ai fait le samedi et juste je kiffe.
Le dimanche c'est un repos mais un repos exaltant où j'écris au réveil et ça me convient parfaitement.
Réaliser les rêves qu'on m'a mis dans la tête ça m'intéresse plus depuis que je connais les miens.
Aussi, j'ai du nouveau maquillage et franchement j'en suis satisfaite. Après je vais tout (re) tester et partir marcher.
Pour l'instant je vais juste profiter de ce jour lent, calme, gris et kiffer ma vie. Parce que je suis là pour la vivre et plus la subir.
Franchement, je pense que j'ai plus rien à dire. J'aime passer ici pour raconter mes grandes et petites avancées. Si un jour mes mots sont célèbres, peut-être que ce blog servira pour inspirer des gens.
Et je réaliserai alors mon rêve d'être Tumblr famous (j'avais 14 ans à l'époque).
Si ça marche pas, au moins ça me sert à moi ! Et j'adore juste écrire, ça me ramène à mes souvenirs de skyblog.
Peu importe, au moins je me rends heureuse et le reste il suffit d'y croire pour le voir.
À la Lola qui relira ça dans quelques mois : je t'<3 grand comme ça.
À celle qui finit d'écrire : profite fort.
Je t'aime.
TYVO
LK
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Miroir,miroir dit moi si je me trompe..
Je me rends compte que depuis que je pratique ma médiumnité, j'ai peur de mes ressentis de me tromper.
Lorsque j'ai voulu prendre soin de mon féminin, j'avais le sentiment que je pouvais me guérir mais qu'il fallait me montrer. D'ou l'initiation reiki, et aussi l'appel à avoir une thérapeute spécialisé. Par recommandation, j'ai accepté de prendre une personne pour faire un soin à distance, tout me disait que c'était ok.
Lors du premier entretien, je me suis senti bouleversé, je ne savais pas si c'était mes traumas qui ne voulaient pas se montrer ou si c'était la personne. J'ai ressenti une colère assez puissante alors que je suis de nature très calme. J''ai eu peur de ne pas m'être écouté et imposé. J'ai comme bloqué dans ce sentiment, heureusement j'ai une bonne gestion des émotions, par contre pas de mes ressentis apparement !
Elle m'envoie un message par la suite qui me rassure dans le protocole prévu avec les objets recommandés.
Viens alors le soin, premier à distance, je constitue mon autel et une belle ambiance. Ce soin a été très beau car j'ai pu voir beaucoup de choses, mon corps m'a parlé ainsi que mes ancêtres. J'ai vécu deux vies très dur ou j'ai appris à me guérir et à m'accepter. J'ai été très chamboulée après, mal de ventre intense et grosse fatigue.
Le jour suivant, on a fait le rdv de retour, j'ai hyper contente de raconter mon expérience puis très déçu de son retour.. On a pas vu les mêmes choses, elle m'a raconté les grandes lignes de mes apprentissages. Ce qui m'a déçu c'est qu'elle m'a dit de reconnecté avec ma joie, chose que je travaille depuis des mois déjà. J'étais blessé dans mon ego et surtout spirituelle car on fait que de me répéter que j'ai une énergie très haute et elle me donne des conseils comme fait de la danse.. J'étais en colère de m'être trompé de personne, comme si une personne ne pouvait pas être à ma hauteur.
J'ai accepté de pouvoir me tromper, puis est venu le vrai problème. Et oui, la joie reste le vecteur le plus simple et le plus beau pour monter en vibration et vivre cette incarnation la plus douce possible.
Pas besoin d'aller se percher dans les autres mondes, le bonheur est ici. C'est fou, car sur le papier je savais déjà tout cela. La vie nous remets toujours des petits obstacles pour nous prouver qu'on apprends tous les jours et qu'on doit surtout être attentif à nos émotions et nos pensées.
Par rapport à cette chamane, j'apprends que je ne laisserais plus de doute aux personnes que je choisi pour me guérir et accéder à mon énergie. Peut-être que le coté chamanisme n'est pas fait pour moi... à méditer..
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Luca m’a dit au revoir aujourd’hui
Et pour la première fois j’ai l’impression que je le perds, ou que je l’ai perdu
Je me suis tellement attachée à lui que c’est dur. En fait il m’intrigue, il est tellement….. fait de plusieurs mondes différents, à chaque fois il m’étonne
Et qu’est-ce qu’on s’entend bien. Ou.. qu’est-ce qu’on s’entendait bien. Il me manque déjà. Y’a des choses que j’ai envie de raconter à LUI. J’ai envie d’avoir son avis. J’ai envie de rire de choses avec lui. Y’a des délires qu’on a créé ensemble et des sujets sur lesquels je sais que je me marrais trop avec LUI. J’ai l’impression de perdre un amis et un amant. J’ai l’impression de perdre beaucoup. Je me sens un peu seule. Et un peu vide. Et j’aurai aimé savoir que notre dernier bisous serait notre dernier bisous. J’aurai aimé déguster particulièrement notre dernier moment de complicité. Si j’avais su que ce dernier câlin était le dernier. Je suis dégoûtée. Je crois que je ressens un petit chagrin d’amour, je crois que je suis triste. Je crois que tu comptes plus pour mon cœur que ce que ma tête veut bien l’entendre, que ce que mes angoisses et mes peurs sont ok d’accepter. Tu me manques. Et je suis deg de ne plus faire partie de ton cercle de complicité. Je suis dégoûtée de perdre ma place à tes côtés et de faire partie de ceux qui te verront évoluer. J’aurai voulu vivre cette vie que tu me promettais. J’aurai voulu rire aux éclats matin, midi, soir comme on le fait déjà, et faire l’amour intensément toute ma vie comme on le fait déjà. Tu m’as offert de merveilleux moments, ils guideront beaucoup de mes choix, feront longtemps partie de moi. Tu ne seras pas facile à oublier, et honnêtement, ce que je me souhaite dans ma vie amoureuse, quand je serai prête, c’est de rencontrer quelqu’un qui puisse t’égaler.
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L'homme à la ceinture d'avion
L'homme à la ceinture d'avion
(100% histoire vraie)
J'essaie désespérément d'avancer sur un article qui parle de la plus belle histoire de ma vie, et celle bien entendu dans laquelle j'étais la plus épanouie sexuellement parlant, mais mon cerveau fait de la résistance.
Trop de souvenirs, trop d'émotions, et je bloque.
Alors je viens ici vous raconter quelque chose de beaucoup plus léger, et sans doute de plus fou.
Petite mise en situation. Année 2008 (plus ou moins), j'avais alors 20-21 ans.
Avec ma nièce (qui est comme ma soeur puisque nous avons été élevées ensemble et avons à un mois près le même âge), nous sortions chaque semaine rue de Lappe, à Bastille.
Ah! Bastille! Ce fut mon quartier pendant plusieurs années! Il n'y a pas un bar dans cette rue dans lequel il ne se soit pas passé quelque chose de fou, ou de sexuel; parfois les deux.
A cette époque, nous avions nos habitudes dans le même bar, mais impossible de me souvenir de son nom.
Nous y allions tous les mardis (jamais comme la plupart des gens me direz vous qui sortent entre le jeudi et le samedi). Nous ne cherchions pas à rencontrer quelqu'un mais à être entre nous.
En arrivant près du bar ce soir-là (en hiver toujours- je crois que l'été j'arrête de traîner dans les bars pour traîner dans les parcs et les piscines, ou même mon jardin...), deux jeunes hommes nous alpaguent dans la rue. Enfin surtout un. Qui m'alpague moi. Avec une phrase accrocheuse "Waaa ma belle on prend un verre ensemble?"
Ok. Ce n'était pas forcément la phrase du siècle je vous l'accorde. Mais il était beau. Il avait l'air défoncé (un air seulement) ou en tout cas pas très net. Et surtout. Il portait une ceinture d'un genre très particulier...une ceinture d'avion!
Bien sûr, je le questionnai immédiatement à son sujet "Ahah! Je l'ai volée!"
Ca m'a fait tellement rire! Qui se trimballe avec une ceinture d'avion à la taille si ce n'est un mec encore plus barré que moi!
Il me plut tout de suite. Il s'appelait Stan, et son ami Alvaro.
Stan était un jeune gars mince et pas très grand, mais avec un beau visage.
Il ne faisait que rire et sourire, et me regardait déjà comme sa future proie, ce que j'aimais particulièrement.
Tous les quatre, nous avons passé une trèèèès longue soirée ensemble.
A boire, à rire, à s'embrasser, à se caresser...j'avais très envie de lui.
Mais nous étions casés tous les deux. Malgré l'alcool, nous ne souhaitions pas aller plus loin, du moins pour cette fois. Lui comme moi. Ou alors ce n'était que moi, je ne sais plus.
Il me donnait vraiment pourtant très envie.
Vous savez, les papillons dans le ventre, tout ça.
Je le trouvais intriguant. Il parlait peu de lui. Et pourtant parlait beaucoup. Le genre de personnes mystérieuses qui vous donne envie d'en savoir plus.
Je ne connaissais rien de sa vie; et lui de la mienne. Mais c'était très bien comme ça.
Il me dévorait du regard. Et c'était réciproque. Nos baisers étaient torrides. Nos mains se baladaient sur le corps de l'autre.
Il était près de minuit et le bar était bondé. Mais nous étions seuls. On ne voyait plus rien ni personne, perdus dans les yeux de l'autre.
Je ne sais comment (mais encore une de mes idées à la con j'imagine), je demandai alors si quelqu'un avait un stylo.
Une fois ce dernier entre mes mains, je le donnai à Stan avec un sourire espiègle, tout en écartant les cuisses.
Il comprit immédiatement ce que j'attendais et se mit à glisser le stylo en moi et à faire des va et vient avec pendant un long moment tout en ne me quittant pas du regard.
En face, ma nièce et l'ami de Stan, Alvaro, se roulaient des pelles et ne voyaient strictement rien.
Le stylo n'était pas à lui, c'était celui de son ami. Qu'est-ce que nous avons ri quand il lui a redonné!!! Il ne comprenait pas pourquoi nous avions un fou rire complice.
Cette soirée s'arrêta là. Comme à mon habitude, je ne donnais jamais mon numéro.
J'imagine que si nous devons revoir quelqu'un, le destin le remet sur notre route plus ou moins.
J'ai pensé à lui toute la semaine. L'excitation ne passait pas. Je n'avais qu'une envie, le revoir.
Envie qui fut exaucée le mardi suivant. Nous nous retrouvions au même endroit, à la même heure. Tous les quatre. Lui aussi avait envie de me revoir et d'aller plus loin.
Cette fois, nous ne sommes pas restés longtemps dans le bar. Nous savions pourquoi nous étions là et ce que nous voulions.
Nous sommes sortis nous promener dans les rues alentour (près de l'opéra), ce n'était pas calme du tout et pourtant.
Ma nièce avait rejoint sa voiture avec son ami pour continuer leur séance de roulage de pelles. A l'époque, elle était encore très sage, bien qu'elle aimait sucer des chinois (ahah ne me demandez pas pourquoi!).
N'y tenant plus, je le suppliai de me prendre tout de suite.
Je trouvai alors un arbre et pris appui dessus, tout en remontant ma jupe.
Il déboutonna son pantalon et me pénétra sans attendre.
Nous avions l'air si fous! Enfin, après coup, j'imagine que la scène devait avoir l'air folle.
Baiser en pleine rue, avec des gens qui passaient (étant donné l'heure et l'endroit, j'imagine que ces personnes n'étaient pas tout à fait sobres), il fallait avoir un grain, comme dirait ma mère (mais que vient-elle faire là celle là?!).
Au bout de quelques minutes, il me demanda de bouger car le regard des gens qui passaient le dérangeait.
Nous avons donc alors rejoint ma nièce et Alvaro dans la voiture.
C'était une voiture deux places, une voiture de société. Avec, vous l'aurez compris, pas mal de place dans le coffre...nous avons donc terminé notre rapport là bas. Oui, dans un coffre de voiture. Avec ma nièce et son ami à l'avant.
Il fallait vraiment être tordu pour faire ça!
Ca ressemblait vraiment à une scène de film de cul, il n'y avait là aucun sentiment et seule comptait la recherche du plaisir.
Je vous passe les détails (oui je suis chiante) sur notre petite levrette coffrale (ce mot n'existe pas, j'en suis bien consciente) et continue avec la suite qui a véritablement été une première pour moi.
Il se mit à paniquer. Déjà parce-qu'on avait baisé sans capote. Ben, fallait y penser avant.
Je le rassurai en lui disant que je faisais tout le temps des tests et que depuis le dernier en date, je n'avais eu personne à part mon amoureux (même si nous sommes d'accord, ça n'est un gage de rien).
Ensuite, il flippa car il venait de tromper pour la première fois sa nana.
Mais un vrai gros flip. Ca donnait "mon dieu, mais pourquoi j'ai fait ça? et qu'est-ce que je vais lui dire???!!" en se tenant la tête avec les mains et en gesticulant dans tous les sens.
Je l'attrapai alors par les bras, en le regardant dans les yeux, comme une maman aurait pu le faire et lui dis "Oh! tu te calmes!!! tu ne vas rien lui dire du tout! il ne s'est rien passé! oublie tout et reprends ta vie là où elle en était...ne gâche pas ta relation pour ça"
Il retrouva ses esprits, et se calma enfin.
Nous nous sommes dit aurevoir, et plus jamais nous ne nous sommes revus.
Ah Stan! et sa ceinture d'avion.
Il avait l'air d'avoir tellement confiance en lui et en ce qu'il faisait.
L'air de se foutre de tout et de tout le monde.
Pourtant, désormais je le sais, les gens se déplacent pratiquement toujours avec un masque, qui cache bien d'autres choses.
Parfois, on donne l'air d'être totalement désintéressé par quelqu'un ou quelque chose, mais c'est complètement l'inverse.
Et parfois, on a l'air d'être détaché de tout juste pour tenter de se convaincre soi-même.
Ici, il était amoureux le petit...j'espère toujours qu'il n'a rien dit et qu'il a continué sa vie comme si cette rencontre n'avait jamais eu lieu...
Quelle soirée! Nous en avons reparlé longtemps avec ma nièce...mais elle a toujours eu la décence de ne pas me rappeler la partie où Alvaro et elle ont assisté, malgré eux, à une scène obscène dans le coffre juste derrière ...
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L’histoire de mon ami Ramucho ! (216)
Intro Bonjour, aujourd’hui je veux vous raconter l’histoire de mon ami Ramucho !
J’ai un ami prédicateur parmi les gens du voyage qui m’a raconté son histoire, écoutez cela c’est passionnant ! (Fin de l’intro )
Mon ami Ramoutcho c’est marié en 1975 et vivait dans une caravane avec son épouse et son fils. Malheureusement pour lui il était toujours insatisfait de la vie
Il avait l’habitude d’être violent avec son épouse et souvent sans motif, mais, malheureusement, c’était assez habituel dans sa famille.
Au bout de 5 ans de cette vie, il était découragé, ne semant que la dispute et les mauvais coups autour de lui.
Ramutcho n’arrivait à dormir, travaillé pas sa méchanceté à l’égard de sa propre famille
Hors un jour, un ami gitan dans le village ok l’a invité à venir à une réunion chez des amis chrétiens et là pour la première fois, il se rend dans un chapiteau où des chrétiens se réunissent et chantent
06 Il écoute le prédicateur ok là il entend l’histoire de Jésus comment cet homme est venu du ciel de gloire pour s’abaisser et devenir un simple homme, un simple fils d’un charpentier d’un village.
Ce jeune homme tout en grandissant faisait la joie de ses parents, mais un jour il disparut lors de la grande fête à Jérusalem. Ses parents s’inquiétèrent et le cherchèrent durant trois jours et au bout de ces 3 jours, le retrouvèrent en train de parler aux grands d’Israël, les docteurs de la loi ; il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Voici, ton père et moi te cherchions ? Il leur dit: pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ?» Luc 2 : 41-52.
Au fur et à mesure du message, Ramucho est intrigué était de plus en plus intrigué, il voulait en savoir plus davantage concernant ce jeune qui voulait s’occuper « Des affaires de Son Père »,. Connaître toute l’histoire de cet homme…
À la fin de la réunion, le prédicateur lui offre une Bible que Ramucho ramène dan sa caravane et se mt avec grand intérêt à la lire et au fur de sa lecture, il découvrit cet homme extraordinaire qui a donné sa vie pour chacun d’entre nous, sans rien n’en échange, parce que Jésus aimait tous les êtres humains, quelque soit leurs origines, leurs couleurs, leurs niveaux d’éducations.
Cette nuit, il ne trouvait pas le sommeil. Il ne peut s’arrêter de lire sa Bible
Aux premières heures du matin, il est assis en train parler à Dieu en lui disant si tu existes, révèle toi à moi ?
Je veux te rencontrer, te donner ma vie. Une grande lumière entra dans sa vie et lui montra toutes les erreurs, les péchés, les mauvaises choses qu’il avait faites et que Jésus sur la croix avait payé le prix de ces péchés et lui offrait une vie nouvelle. Il sut ce soir-là qu’il était né de nouveau. Il étudia la Bible pendant des années
C’est à cette époque que je fis sa connaissance.
Plus tard, Il devint évangéliste itinérant faisant connaître autour de lui combien sa vie avait changé depuis sa rencontre avec Jésus. Et souhaitant que le plus sache qui est ce Jésus qui a bouleversé sa vie en lui donnant une vie nouvelle, son caractère avait changé, de rancunier et de querelleurs il était devenu comme un agneau doux et aimant
Or, avant de devenir chrétiens, il se servait assez librement des produits des fermes environnantes.
Un soir en revenant d’une réunion, il prit un autre chemin et passa devant un élevage de volailles en plein air et facile d’accès.
L’envie de s’emparer de quelques poulets s’imposa fortement à lui, car ses revenus étaient bien minces.
Il arrêta sa voiture, regarda les volailles, Ramoutcho sourit puis repartit. joyeux d’avoir résisté à la tentation
Désormais, il ne pouvait plus se comporter comme il l’aurait fait dans le passé. Il loue le Seigneur, c’est moi qui termine Le disciple est appelé à vivre dans la lumière et à le montrer par sa conduite l’ouvre que Jésus a fait dans son cœur ! Quel merveilleux témoignage ;
Je cite les paroles de Jésus dans l’Evangile de Matthieu chapitre 5 et verset 16 :
"Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ".
C’est en obéissant selon les commandements que Jésus nous a laissés, que je révèle la gloire de Dieu par ma vie. Que le Seigneur vous aide et vous bénisse. Amen !
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1er janvier
j'ai lu quelque part que cette année le 1er janvier était un full reset parce qu'on est lundi et y avait tout un tas d'autres paramètres que j'ai oubliés mais moi ce matin je me suis réveillée je me suis masturbée et puis j'ai pleuré sur le canapé en lisant le message de bonne année de r. qui me souhaitait plus de joie que jamais, il l'a répété trois fois, joie joie joie, et ça m'a fait pleurer qu'il sache à quel point j'en manque et à quel point elle m'est difficile d'accès. j'ai l'impression d'exsuder de la tristesse par chacun de mes pores et que mon incapacité à accéder au fun repousse les gens. je pleurais aussi parce que la personne la plus susceptible de m'apporter de la joie c'est lui justement. je lui ai répondu et puis je suis allée me promener sur la plage, j'ai pris des selfies avec la mer et je lui en ai envoyé un en mettant bisous de la mer et moi et puis j'ai passé la journée à y penser parce qu'il me répondait pas et c'est pas comme ça que j'avais envie de commencer l'année.
j'ai écrit les prémisses d'une nouvelle chanson en marchant sur la plage, ça c'était trop bien par contre, et les paroles n'ont rien avoir avec r. ce soir j'ai regardé the punk singer parce que je me rappelais que kathleen hanna parlait de la maladie de lyme dedans et si j'avais un seul regret à avoir dans ma vie c'est de pas avoir commencé à faire de la musique toute seule dans ma chambre et de chanter dans un groupe de punk en culotte sur scène quand j'en avais l'âge. parce que je suis trop vieille pour être kathleen hanna maintenant. j'ai quand même décidé que mon futur costume de scène serait tshirt-culotte-collants. à part ça, ma priorité numéro un cette année c'est d'écrire aux gens. reach out, proposer d'aller boire un verre, ne pas avoir peur du rejet, ne pas me dire que je suis un repoussoir, et essayer de m'entourer. l. de paris m'a écrit bisous lara aujourd'hui comme ça sans raison. les gens m'aiment ok.
hier soir j'ai mangé seule sur le canapé avec mon masque mon bol de chips et gaïa qui me tenait compagnie couchée à mes pieds parce que j'avais pas envie de rester seule dans ma chambre avec mes pensées. je me sentais tellement seule que j'étais contente de recevoir des messages de m. en espagne. mon seul plaisir de la soirée: voir f. apprécier ma playlist et chanter sur des vieux trucs en faisant des petits commentaires. il est tellement reposant après une semaine de b. et aller souhaiter la bonne année à la mer à minuit aussi.
2 janvier
ce soir j'ai regardé la suite de 1991 the year punk broke et le début de dig! le doc sur le brian jonestown massacre, j'ai envie de me repasser tous les documentaires de musique de mon disque dur, ce disque dur est une mine d'or j'avais vraiment bon goût avant. journée moins désespérée que hier, j'ai développé ma chanson, je l'ai chantée sur la plage, j'ai vu seul au monde en arrivant mais je l'ai esquivé en escaladant une dune je sais pas pourquoi, j'avais peur de lui parler. j'ai marché jusqu'au phare en chantonnant et j'ai vu le coucher du soleil sur la mer assise sur la plateforme en béton devant le phare avec les deux pêcheurs qui pêchaient rien. en regardant une mouette raser la surface dorée je me suis dit que je devrais recommencer à faire plus attention aux petites choses magiques. et arrêter d'être obsédée par mon téléphone.
en passant devant la vigie j'ai vu la terrasse sans le mûrier. hier h. m'avait dit qu'ils l'avaient coupé. mon mûrier. le mûrier qui me protégeait du soleil comme personne même au plus chaud de l'après-midi. le mûrier qui lisait mon journal par dessus mon épaule depuis mon adolescence. ce mûrier connaissait toute ma vie et maintenant il est parti.
3 janvier
je suis tellement obsédée par la musique que je suis même plus intéressée par mon livre, je veux pas être écrivaine je veux être chanteuse. dans the punk singer au début on voit kathleen hanna qui fait du spoken word et elle raconte qu'un jour kathy acker lui a dit why do you wanna do spoken word? nobody listens to those things, if you have things to stay and you wanna be heard you should start a band. dès qu'on est rentré j'ai pris une douche j'ai changé mes draps et j'ai écouté julie ruin l'album qu'elle a enregistré toute seule dans sa chambre à trente ans quand elle a arrêté bikini kill. elle a acheté un synthé un sampler et une boite à rythme et elle l'a fait. mais la toute première chose que j'ai faite en arrivant, avant de me doucher, c'est allumer mon téléphone que j'avais pas allumé depuis hier soir et quand j'ai vu que j'avais pas de message de r. je suis devenue légèrement mélancolique et je me suis dit que je pouvais pas continuer à le laisser affecter mon humeur comme ça, c'est pas tenable, j'en peux plus d'être triste.
j'ai réussi à me remonter vers la surface en écoutant l'album de kathleen hanna et puis je suis allée essayer ma nouvelle chanson au piano et j'ai mis des accords très basiques dessus mais il faut bien que je commence quelque part. c'est basique mais j'aime bien. la prochaine chanson que j'écris je veux faire un truc moins mélancolique. j'ai envie d'avoir cette résidence à la kufa rien que pour pouvoir utiliser l'argent de la bourse pour m'acheter un microkorg et un micro et une carte son pour tout brancher et je sais pas quoi encore. hier h. et f. sont passés nous dire au revoir pendant que j'écrivais des paroles dans mon carnet sur le canapé et f. m'a demandé qu'est-ce que tu fais? tes devoirs? et j'ai rigolé en disant oui parce que jamais de la vie j'aurais osé lui dire que j'écrivais une chanson, c'est pas trop un truc qui se fait dans la famille.
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Changbin laisse un sourire un peu moqueur sur ses lèvres quand Minho parle d'agenda mais ne relève pas, préférant serrer Jeahee dans ses bras puis sa mère. Une fois dehors il s'assure de voir que Minho va bien et sourit un peu quand il l'entend, son cœur faisant un truc un peu bizarre qu'il a pas envie d'étudier tout de suite. "Je crois que ma mère t'as adopté." Il fait remarquer avec un sourire en coin avant de venir s'installer, mais ne démarre pas tout de suite, trop occupé à regarder Minho s'installer également et poser sa photo devant. Mais il n'attend pas plus longtemps pour l'attirer à lui et venir l'embrasser, appuyant doucement le baiser en passant ses doigts sur sa nuque, avant de sourire quand Minho reprend la parole et il le regarde un instant en venant passer son pouce contre sa mâchoire. "Je devrais t'emmener voir mes parents plus souvent si ça te donne envie de rester avec moi." Changbin glisse sans réellement se rendre compte plus que ça des paroles prononcées et il se penche un peu pour venir répondre au baiser, son autre main se glissant autour de la taille de Minho avec douceur. "Mais oui c'était prévu que tu rentres avec moi." Changbin souffle contre ses lèvres ensuite, impossible pour lui de le laisser partir tour de suite, et il se recule finalement avec un dernier baiser sur ses lèvres. "Mh ok, on devrait y aller." Il affirme dans un hochement de tête et allume le moteur avant de mettre sa ceinture et s'assure que celle de Minho soit attaché pour démarrer. "Tu n'es pas obligé de garder la photo d'ailleurs."
Minho garde son sourire mais hausse un sourcil en s'arrêtant une seconde à côté de la voiture, pas sûr que ce soit si poussé comme ça. "Oh.. Je ne sais pas. Je pense qu'elle veut me piéger la prochaine fois." il préfère plaisanter plutôt que d'avoir l'air insécure, et rentre dans la voiture tranquillement, soulagé par le baiser qui l'autorise à en demander un peu plus en gardant Changbin contre lui. Mais sa réponse le surprends un peu, se concentrant sur ses yeux pour vérifier ce qu'il voulait vraiment dire. "Tu n'as pas besoin de faire ça pour ?" il suggère doucement, mais revient bien vite pour un autre baiser, se levant légèrement de son siège pour suivre ses mains sans réfléchir, n'en ayant presque déjà plus rien à faire de ce qu'il raconte, et inspire un peu plus quand il s'éloigne. "Uh... oui. On y va." il approuve, et enlève ses mains avec un soupir quand il se relaisse tomber dans le siègle et mets sa ceinture. Minho remets ses mains entre ses jambes, commençant déjà à repenser au déjeuner quand Changbin dit autre chose qui lui fait froncer des sourcils et tourner la tête vers lui, prêt à défendre sa photo de sa vie. "Pourquoi je ne voudrais pas la garder ? Elle sera sur le frigo." il rappelle, parce que non, c'est déjà un bien beaucoup trop précieux. Ca lui rappelle aussi qu'il devrait prévenir Han qu'il ne sera pas là tout de suite, au cas où il se préparait déjà à mettre Chan dehors pour lui, alors il sort son téléphone rapidement et pose -enfin- sa main sur la cuisse de Changbin pour le reste du trajet. "Tu crois vraiment que ça allait ? Je n'ai pas trop ennuyé ton père ?" Minho finit par demander au brun, quand même un peu inquiet qu'il se soit éloigné comme ça à la fin.
In a world of boys, he's a gentleman.
Minho n'est pas sûr que cette visite après ce qui s'est passé dans sa tête la veille ait été la meilleure idée, mais il essaye de ne pas s'en vouloir en se disant qu'il ne pouvait pas prévoir. Et il fait vraiment du mieux qu'il peut, ayant suivi la mère de Changbin dans la cuisine pour l'aider à servir le Goguma cake qu'il a ramené, espérant que le temps passé hors du lit ce matin en a valu le coup. Ou au moins ne lui vaudra pas une élimination d'office, vu ce qu'il lui avait dit. Mais elle a l'air plutôt enthousiaste, et il lui s'incline avec un petit rire avant de rejoindre la salle avec les deux premières assiettes, servant le père de Changbin en premier puis sa soeur, osant adresser un petit sourire au brun avant de repartir chercher les autres, sa mère en ramenant une dernière. "Ah, j'espère que ce sera bon." Minho glisse en reprenant sa place, et se rappelle de respirer quand il voit Changbin en face de lui, pas trop sûr de ce qui a changé exactement pour qu'il soit nerveux comme ça depuis hier soir, mais il pense réussir à ne pas le montrer, attendant calmement que ses parents commencent.
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